La fièvre du hockey!!

Les gars, réveillez-vous!! Bien sûr, vous êtes contents que le hockey soit de retour. Bien sûr, le Canadien est revenu au premier rang dans votre liste de priorités quotidiennes, après un an d'absence. Bien sûr, vous ne pouvez manquer une game sans vous sentir coupables. Mais de grâce, pensez un peu à vos blondes!!!

Je me permets d'écrire un article qui donne en quelque sorte suite au texte de mon co-blogueur intitulé Nostalgie. Le Journal de Montréal nous faisait ce matin un compte-rendu d'une entrevue accordée par Marcel Aubut, l'ancien propriétaire des Nordiques, à RDS. L'homme se croit capable de convaincre la nouvelle mairesse Boucher de ramener les Nordiques à Québec.

Aujourd'hui, les joueurs du Canadien sont en congé. Mais ils ne resteront pas chez eux à ne rien faire pour autant: après s'être entraînés au gymnase, il iront visiter les enfants malades de l'Hôpital Sainte-Justine.

Un deuxième week-end à l'affiche aura été bénéfique pour le film Maurice Richard; en effet, la semaine dernière, le film a franchi le cap du million d'entrées, ayant amassé un grand total de 1 430 279$.

Le 9 décembre prochain est très attendu par les fans de cinéma et les amateurs de hockey : en effet, cette date marquera la sortie en salles du quatrième volet de la série de films Les Boys. Avant de plonger dans les nouvelles aventures de notre ligue de garage préférée, remémorons-nous donc l'histoire des trois premiers films, histoire d'être prêts pour le quatrième épisode...

Les amateurs de hockey connaissent bien Dany Dubé, cet homme qui analyse les matchs du Canadien à la radio et qu'on peut également voir à l'émission Salut Bonjour. Toutefois, tous ne savent peut-être pas que Dubé n'aime pas que le hockey professionnel : en effet, en plus d'analyser de vrais matchs, il dirige une équipe pee-wee A à Lorraine-Rosemère, entre autres raisons parce que son fils Gabriel fait partie de l'équipe. Celle-ci prenait récemment part à un tournoi en Estrie. Dany Dubé expliquait ce matin dans Le Journal de Montréal qu'il entraîne l'équipe pour son fils et les amis de ce dernier, que ce poste exige une grande générosité  et qu'il évite de prêcher la victoire à tout prix auprès de ses jeunes joueurs, qui doivent être très heureux de pouvoir compter sur un connaisseur de la sorte...

Entretenait-on de trop grandes attentes à l'égard du film Maurice Richard, scénarisé par Ken Scott et réalisé par Charles Binamé? Les recettes du premier week-end se trouvent néanmoins bien en-decà de ce que les obseravateurs et, sans doute, les producteurs, espéraient et prédisaient : 584 785 $ ont été compilés après la première fin de semaine en salle de la vie du Rocket. Après la campagne de promotion monstre dont le film a profité, on aurait été en droit de s'attendre à trois jours un peu plus fructueux. Sans doute que le petit sorcier Harry Potter aura nui à notre héros québécois...il sera intéressant de voir l'évolution des recettes du film au fil des semaines, d'autant plus que dès le 9 décembre prochain, Les Boys livreront une chaude lutte à Maurice Richard...

Encore un potin!!

Eh oui, j'ai été voir le fameux film tant attendu sur Maurice Richard. Mon verdict? Extraordinaire. Excellent. Génial. Alouette....

Moi qui n'aime pas le hockey, je me suis complètement immergée dans l'univers de ce sport tel qu'il était vécu dans les années 1930-1950, univers dépeint avec une rare justesse par le scénariste Ken Scott et le réalisateur Charles Binamé. Pendant deux heures, on suit l'évolution de cet homme plus grand que nature qu'était Maurice Richard. Icône d'un peuple, symbole de fierté nationale, l'homme parlait peu mais savait manier le bâton et la rondelle comme personne. Dès l'âge de 16 ans, monsieur Richard avait le feu dans le regard et cette volonté de se défoncer sur la glace; dès son admission au sein du Canadien de Montréal, l'entraîneur du club Dick Irving constatera la fougue qui anime le jeune homme et le poussera constamment à se dépasser, ce qui vaudra à Maurice Richard le surnom de "Rocket" et qui l'amènera à battre des records et à remporter un nombre impresssionnant de coupes Stanley.

Nous avons ici droit à un film d'époque brillament réalisé; des images d'archives se mêlent habilement aux scènes fictives - et s'y fondent même parfois! Les scènes de hockey sont d'un grand réalisme. Les acteurs sont formidables; évidemment ,Roy Dupuis brille dans ce rôle qui lui va comme un gant. Son jeu tout en discrétion lui vaudra sans doute de nombreux honneurs. Mention spéciale également à Stephen McHattie, l'interprète de Dick Irving, qu'on connaît peu au Québec mais qui attire l'attention dans cette production.

Je conseille le film Maurice Richard à tout le monde. Sans exceptions. Les plus vieux voudront voir cette réalisation pour revivre les belles années du hockey au Québec et les plus jeunes doivent la voir pour constater l'importance qu'a eu Maurice Richard pour le peuple québécois. Et pour voir qu'à une certaine époque, les joueurs de hockey jouaient sans casque, sans protection, et que notre sport national a bien changé...

En terminant, un petit potin : savez-vous pourquoi Maurice Richard portait le numéro 9 ? C'est lui qui avait choisi ce numéro car....sa première fille, Huguette, pesait 9 livres à la naissance!!! Trop mignon!!!

Ceux et celles qui avez vu le film, n'hésitez pas à nous donner vos commentaires! Nous sommes curieux de savoir comment vous avez trouvé ce film...

Potineur(euse)s de ce monde, réjouissez-vous, vous avez ici quelque chose à vous mettre sous la dent:

Qu'on soit d'accord ou pas avec la sortie publique de Jacques Demers concernant son analphabétisme, il faut bien admettre que cette dernière a sans doute contribué à faire de sa biographie Jacques Demers en toutes lettres un succès en librairie: à ce jour, 55 000 copies ont été vendues, et ce n'est sans doute pas fini, considérant que Noël et le temps des cadeaux arrive à grands pas...